Hydravions

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jean
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Hydravions

Message non lu par jean » 09 mai 2016, 11:17

Salut,

parce que je trouve l'intervention de Joel Riss sur le groupe Hydravion, très intéressante je vous la partage :

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Bonsoir à tous,
 
Nous devons constater que nous avons eut pas mal d’incidents de vol ce dernier weekend.
 
Cela n’est pas habituel et ne doit pas nous décourager et détourner de l’hydro,
aussi,
Je vous propose d’ouvrir une conversation via email, afin d’améliorer notre niveau de maitrise.
Je vous propose mon analyse, si vous la voulez bien.
 
Concernant les bascules avec retournement vers l’avant
      , pour les éviter, je voie plusieurs pistes d’actions possibles :
 
1/ Avancer (un peu) les flotteurs :
En effet c’est un phénomène très courant vu XXX fois que j’ai constaté des centaines de fois ???? : les flotteurs sont montés pas assez en avant
et en conséquence,
quand on accélère ou quand on touche l’eau,
la trainée  (normale, vu le déplacement horizontal, provoque une force trop forte et irrésistible qui provoque l’incident.
 
2/ Essayer de limiter les frictions : 
Pour cela, traiter les surfaces en contact avec l’eau
Prenons par exemple en ski, on sait bien, et vous l’avez peut être vécu,  que quand la neige est saturée d’eau,
on colle, la glisse est limitée... On récent meme à ski un coup de frein déstabilisant et inconfortable en zone saturée. 
Pour éviter ce collage, on farte les skis ,
et bien pour les hydravions c’est pareil ....
il faut traiter les surfaces pour minimiser ce phénomène. 
le meilleur fart a ski sont des farts fluorés.
ca coute un peut des sous, oui,
mais notre travail et nos avions aussi, 
est ce que c’est sympa de rentrer avec un modèle cassé, trempé  jusqu’au contrôleur, moteur,  parce que on a négligé ce point ?
parce que on a voulu aller vite ?
parce que on croyait que c’était facile ?
parce que on croyait que ca fonctionnait à tout les coups ?
 
Concernant les bascules et rotations latérales :
 
    Il faut décoller ou atterrir toujours face au vent, 
le milieu aquatique est ultra souple et forcement,
dès que l’on a un déséquilibre latéral,
l’appuie du cote sollicité crée un dysmétrie, qui ralentie l’aile du coté concerné => donc moins de portance (surtout sous des rouleaux du fuselage) => d’ou un appuie supplémentaire sur le coté  => d’ou une trainée supplémentaire => d’ou un nouveau ralentissement => d’ou un effet lacet supplémentaire ect ....ect .....
On comprend que cette situation va dégénérer et risque de mal se terminer,   
au “mieux” pour  faire une rotation à plat,
et au pire par un retournement de l’avion,
et glou glou pour l’électronique, le bois, les servocommandes, le variateur.
 
Comment matérialiser la direction des mouvements d’air en surface ?
   Quand on est encore sur l’eau : le plus simple est de se servir de l’effet girouette
    pour cela on arrête le moteur (facile en électrique ) et on attend patiemment quelques 10 secondes,
 
   On pourrait imaginer aussi de mettre en place des petites bouées plates surmontées d’une petite manche à air pour nos meetings
   ce seront des obstacles supplémentaires certes, mais aussi des informations de sécurité utiles.
 
Remarques générales : 
Quand on est sur un site, un jour ou la masse d’air est toujours en déplacement dans le même sens, on n’a moins besoin de tout cela,
ca se passera mieux,
mais ce site parfait permanent, d’expérience, je ne le connais pas encore.
 
Il est vrai que ce weekend à Riou, c’était particulièrement variable,
    mais au printemps,
            en conditions d’instabilités des masses d’air,
            en présence du soleil,
            cela est tout à fait naturel.
On retrouve cela de partout, dans tous les pays, sur tous tous les sites .... 
 
Le débat est ouvert...
Si vous voulez amener vos commentaires, réflexions, propositions elles seront le bienvenues...
 
Amicalement à tous.
Bonne lecture.
A plus
Jean
--
Ground control to Major Tom
Commencing countdown, engines on
http://modelesrc.blogspot.fr/

guilhem bougette
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Re: Hydravions

Message non lu par guilhem bougette » 09 mai 2016, 16:18

A lire l'article que Joël a fait paraitre sur le forum du groupe Yahoo hydro, il semble qu'il y a eu des incidents de vol à la rencontre de ce week-end.
N'y étant pas allé, je suis mal placé pour en dire quoi que ce soit. Par contre, à partir de cet article uniquement, je peux dire plusieurs choses:
- L'hydravion est moins dangereux que les autres disciplines de l'aéromodélisme, pour les modèles et pour les spectateurs. C'est une bonne école de pilotage, et ça amène de grandes satisfactions.
- C'est moins dangereux parce que les règles sont claires: on décolle,on vole et on pose sur le plan d'eau, donc devant soi.
- Le pilotage est parfois un peu particulier au décollage, mais en règle générale il ne diffère pas du pilotage en terrestre.
- Des bouées, pourquoi pas? Certains organisateurs en placent, principalement quand le site reste ouvert aux autres utilisateurs (j'ai vu ça sur le Lac Léman).
Ici au Salagou, nous avons la chance d'avoir des algues qui font bouées: on est obligé de décoller après les algues, par force.
- Avancer les flotteurs peut résoudre les soucis de bascule en avant dans une certaine mesure, mais c'est plus souvent le clapot qui décide, ou le pilote qui oublie de cabrer au décollage et à l'atterrissage. La solution: les hydravions-coques comme le Canadair, le Martin Mars, le Polaris ou le Seamaster!
- Avec des hydravions hauts sur leurs flotteurs et en présence de vent, il est parfois dangereux (pour le modèle bien sur) de taxier jusqu'au point d'où l'on veut décoller. On a tous vu des modèles même lourds se faire retourner comme des crêpes en ayant le vent sur un côté. Rester face au vent sans moteur pour rejoindre le point de décollage est certainement une bonne réponse, mais c'est flippant parce que ça peut durer plusieurs minutes pour se positionner.

C'est à cause de ces difficultés que nous avons deux sites de vol pour Hydralagou: Liausson par vent de Sud et Est et Rouens par vent de Nord-Ouest, parcequ'il faut que le vent soit le plus possible parallèle à la berge.

Voilà ce que je peux dire de ce sujet.

GB.
"De toute façon, ça pompera toujours des briques"

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