Bombardier d'eau monstrueux

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Michel Jugie
moderateur
Messages : 1849
Inscription : 19 juil. 2011, 22:48
Localisation : Paulhan

Bombardier d'eau monstrueux

Message non lu par Michel Jugie » 20 févr. 2020, 14:29

Je n'avais jamais vu un truc pareil !
C'est russe me semble-t-il ?
https://www.facebook.com/AmericaTelevis ... 726876712/
Un successeur aux Canadair ?

Chamy34
moderateur
Messages : 2534
Inscription : 23 sept. 2011, 07:49

Re: Bombardier d'eau monstrueux

Message non lu par Chamy34 » 20 févr. 2020, 16:16

C'est le Beriev 200 qui est sorti il y a 20 ans.
Il est venu il y a 5 ans en France faire une campagne d'essai pour la sécu civile. Sans suite positive.
Steeve avait commencé a en faire une maquette après l'avoir digitalisé.
Il a une posture spéciale quand il décolle, en étant très cabré.
http://www.gradivarius.nl/be-200.html
ORSA : NO BRAIN NO FEARS

Avatar de l’utilisateur
Uncle Jim
Messages : 648
Inscription : 10 mai 2018, 18:55

Re: Bombardier d'eau monstrueux

Message non lu par Uncle Jim » 20 févr. 2020, 19:18

Il est meilleur constructeur que pilote, le batave.
Faudra lui dire que dès que les ailerons sont réactifs il faut mettre les ailes à plat pour décoller.
UJ.
Penser c'est résister à l'invasion de l'esprit par le rien.

Avatar de l’utilisateur
Michel Jugie
moderateur
Messages : 1849
Inscription : 19 juil. 2011, 22:48
Localisation : Paulhan

Re: Bombardier d'eau monstrueux

Message non lu par Michel Jugie » 20 févr. 2020, 22:39

Pas toujours facile à faire avec du vent de travers, histoire vécue avec le Goose.

Avatar de l’utilisateur
Uncle Jim
Messages : 648
Inscription : 10 mai 2018, 18:55

Re: Bombardier d'eau monstrueux

Message non lu par Uncle Jim » 21 févr. 2020, 09:01

On parle beaucoup de construction, mais moins souvent de situations précises de pilotage. Là c'est une occasion pour faire comprendre le truc aux débutants:
En remorquage, dès que l'aide a lâché le saumon du planeur et que les ailerons sont actifs, à ce moment-là le pilote met "automatiquement" ses ailes à plat parce qu'il sait qu'un bout d'aile qui touche le sol au décollage derrière le remorqueur ça vire instantanément à la catastrophe.
MAIS pour le pilote de planeur c'est facile de mettre les ailes à plat. Pourquoi? Parce que le remorqueur tire le planeur sur le lacet! Donc pour le planeur on n'a qu'un axe à surveiller (deux avec la profondeur).
En hydravion, pas de remorqueur! Il faut donc dans sa tête découpler deux choses: primo la direction, c'est à dire la trajectoire de l'hydravion sur l'eau, et deuzio les ailerons, c'est à dire garder les ailes à plat (et s'occuper en plus de la profondeur et des gaz!)
Conclusion: même si c'est plus impressionnant, un décollage derrière un remorqueur est plus facile qu'un décollage sur l'eau.
UJ.
Penser c'est résister à l'invasion de l'esprit par le rien.

Avatar de l’utilisateur
Michel Jugie
moderateur
Messages : 1849
Inscription : 19 juil. 2011, 22:48
Localisation : Paulhan

Re: Bombardier d'eau monstrueux

Message non lu par Michel Jugie » 21 févr. 2020, 09:56

C'est pourquoi décoller du sol en motoplaneur par vent de travers, je ne sais pas faire ! (idem en hydravion)
En remorquage vent de travers, il faut aussi jouer de la direction, sinon c'est la catastrophe pour l'attelage, surtout pour un remorqueur bicycle.

La surpuissance des remorqueurs actuels sauvent bien des situations, idem en hydravion.
Elle permets d'arracher du sol ou de l'eau le modèle.

Avatar de l’utilisateur
Uncle Jim
Messages : 648
Inscription : 10 mai 2018, 18:55

Re: Bombardier d'eau monstrueux

Message non lu par Uncle Jim » 21 févr. 2020, 11:10

Salut Michel,
C'est dingue, je réfléchissais à' écrire un truc presque exactement comme ce que tu viens de dire sur la puissance des moteurs! Les grands esprits se rencontrent...
Prenons l'exemple d'un pilote "moyen" qui sur-motorise son avion de transition (genre calmato à aile basse).
Il met un grand coup d'accélération, le modèle décolle en trois mètres, montée initiale à 50°, à cinq mètres de hauteur tonneau hyper-rapide bien centré, continuation du vol. Tout le monde dit Wouahh! le bon pilote que voilà!
En fait qu'est ce qui s'est passé: la puissance de son moteur lui a tout simplement évité tout le travail à la direction au sol pendant le roulage! Comme quoi un gros moteur facilite le pilotage et trompe les spectateurs (sauf Michel et l'oncle).
Un Piper J-3 sera toujours plus difficile à piloter qu'un Cap 231.
UJ.
Penser c'est résister à l'invasion de l'esprit par le rien.

Répondre

Revenir à « ESPACE MEDIAS »