parce que je trouve l'intervention de Joel Riss sur le groupe Hydravion, très intéressante je vous la partage :
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Bonsoir à tous,
Nous devons constater que nous avons eut pas mal d’incidents de vol ce dernier weekend.
Cela n’est pas habituel et ne doit pas nous décourager et détourner de l’hydro,
aussi,
Je vous propose d’ouvrir une conversation via email, afin d’améliorer notre niveau de maitrise.
Je vous propose mon analyse, si vous la voulez bien.
Concernant les bascules avec retournement vers l’avant
, pour les éviter, je voie plusieurs pistes d’actions possibles :
1/ Avancer (un peu) les flotteurs :
En effet c’est un phénomène très courant vu XXX fois que j’ai constaté des centaines de fois ???? : les flotteurs sont montés pas assez en avant
et en conséquence,
quand on accélère ou quand on touche l’eau,
la trainée (normale, vu le déplacement horizontal, provoque une force trop forte et irrésistible qui provoque l’incident.
2/ Essayer de limiter les frictions :
Pour cela, traiter les surfaces en contact avec l’eau
Prenons par exemple en ski, on sait bien, et vous l’avez peut être vécu, que quand la neige est saturée d’eau,
on colle, la glisse est limitée... On récent meme à ski un coup de frein déstabilisant et inconfortable en zone saturée.
Pour éviter ce collage, on farte les skis ,
et bien pour les hydravions c’est pareil ....
il faut traiter les surfaces pour minimiser ce phénomène.
le meilleur fart a ski sont des farts fluorés.
ca coute un peut des sous, oui,
mais notre travail et nos avions aussi,
est ce que c’est sympa de rentrer avec un modèle cassé, trempé jusqu’au contrôleur, moteur, parce que on a négligé ce point ?
parce que on a voulu aller vite ?
parce que on croyait que c’était facile ?
parce que on croyait que ca fonctionnait à tout les coups ?
Concernant les bascules et rotations latérales :
Il faut décoller ou atterrir toujours face au vent,
le milieu aquatique est ultra souple et forcement,
dès que l’on a un déséquilibre latéral,
l’appuie du cote sollicité crée un dysmétrie, qui ralentie l’aile du coté concerné => donc moins de portance (surtout sous des rouleaux du fuselage) => d’ou un appuie supplémentaire sur le coté => d’ou une trainée supplémentaire => d’ou un nouveau ralentissement => d’ou un effet lacet supplémentaire ect ....ect .....
On comprend que cette situation va dégénérer et risque de mal se terminer,
au “mieux” pour faire une rotation à plat,
et au pire par un retournement de l’avion,
et glou glou pour l’électronique, le bois, les servocommandes, le variateur.
Comment matérialiser la direction des mouvements d’air en surface ?
Quand on est encore sur l’eau : le plus simple est de se servir de l’effet girouette
pour cela on arrête le moteur (facile en électrique ) et on attend patiemment quelques 10 secondes,
On pourrait imaginer aussi de mettre en place des petites bouées plates surmontées d’une petite manche à air pour nos meetings
ce seront des obstacles supplémentaires certes, mais aussi des informations de sécurité utiles.
Remarques générales :
Quand on est sur un site, un jour ou la masse d’air est toujours en déplacement dans le même sens, on n’a moins besoin de tout cela,
ca se passera mieux,
mais ce site parfait permanent, d’expérience, je ne le connais pas encore.
Il est vrai que ce weekend à Riou, c’était particulièrement variable,
mais au printemps,
en conditions d’instabilités des masses d’air,
en présence du soleil,
cela est tout à fait naturel.
On retrouve cela de partout, dans tous les pays, sur tous tous les sites ....
Le débat est ouvert...
Si vous voulez amener vos commentaires, réflexions, propositions elles seront le bienvenues...
Amicalement à tous.
A plus
Jean